⚖ France 2025 : un marché immobilier à deux vitesses?
🕒 Temps de lecture : 3 minutes
Introduction
Le marché immobilier français a toujours été contrasté. Mais en 2025, la fracture se creuse : alors que certaines villes maintiennent une activité dynamique, d'autres territoires stagnent voire décrochent.
On parle désormais d'un marché à deux vitesses, structuré par la localisation, le DPE, et l'attractivité économique.
Décryptage.
1. Métropoles & zones tendues : l'immobilier résiste
À Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes ou Annecy, le marché reste actif, bien que ralenti :
📈 Dynamisme maintenu :
- La demande reste forte pour les biens bien placés
- Le manque d'offre (neuf et ancien) maintient une certaine tension
- Les logements avec un bon DPE ou un projet de rénovation clair partent encore vite
💡 Même dans ces villes, les prix ont baissé de 3 à 8 % depuis 2022, mais le pouvoir de négociation reste limité pour les acheteurs.
2. Zones rurales et villes moyennes : décrochage ou opportunité?
En revanche, dans les territoires ruraux ou en reconversion économique :
📉 Difficultés observées :
- Le nombre d'acheteurs chute fortement
- Les biens mal classés se vendent mal, ou uniquement avec une très forte décote
- Le temps de vente dépasse souvent 6 mois
👉 Mais c'est aussi là que se jouent les meilleures opportunités :
- Pour les investisseurs avec vision long terme
- Pour les primo-accédants en télétravail
- Pour les acheteurs capables de valoriser un bien grâce à la rénovation
3. Le DPE accentue les écarts
Un même bien peut être valorisé à 15 % ou 20 % selon son classement énergétique.
❌ Exemple négatif :
Une maison F mal isolée en zone peu dynamique = invendable sans travaux
✅ Exemple positif :
Un appartement B en cœur de ville avec faibles charges = tension immédiate
Chez Ecotransac, nous observons cette polarisation accélérée du marché, qui favorise ceux qui anticipent.
4. Une carte de France immobilière redessinée
🗺 En 2025 :
- Certaines communes de périphérie urbaine deviennent plus attractives que les centres-villes saturés
- Des villes comme Laval, Angoulême ou Bourg-en-Bresse attirent de nouveaux profils
- D'autres perdent des habitants, et voient les prix chuter, parfois durablement
👉 Le marché immobilier n'est plus national, il est ultra-localisé, et doit être lu quartier par quartier.
Conclusion
Parler d'"immobilier en France" en 2025 n'a plus de sens : le pays vit une fragmentation du marché, amplifiée par l'énergie, les transports, et les projets de vie post-Covid.
👉 Chez Ecotransac, nous accompagnons nos clients en analysant leur projet à l'échellemicro-locale, et en intégrant la performance énergétique comme levier de valorisation.
